La période de l’impôt nous oblige à sortir nos papiers de l’année 2020 pour faire le tri et avoir tous les documents nécessaires pour faire notre déclaration d’impôt. Nous vous invitons à profiter de cette période pour être sûr que tous vos documents importants sont à jour.
Voici une liste des documents qui devraient être regroupés dans une pochette physique ou virtuelle :
Une fois votre liste à jour, il est important de communiquer son existence à la personne qui aura la charge de gérer votre inaptitude ou votre succession pour qu’elle puisse rapidement avoir toutes les informations en main.
Nous vous conseillons aussi de faire le tour de votre liste avec la personne en charge pour être sûr qu’elle comprenne bien toutes les informations et valider qu’aucune information importante manque.
Finalement, sachez que le délai pour faire reconnaitre un mandat d’inaptitude est très long, entre 12 à 18 mois, pour le faire homologuer et qu’il entre en vigueur. Cela peut créer certains problèmes logistiques si personne ne peut faire de transactions dans vos comptes et que des factures doivent être payées. Une solution permettant de contourner le délais est de signer une procuration sur vos comptes courants pour assurer une continuité de vos paiements le temps que le mandat entre en vigueur.
Tous les regards se sont tournés vers les taux d’intérêt la semaine dernière, alors que la hausse des taux des obligations d’État s’est accélérée, perturbant les marchés des actions et des titres à revenu fixe.
Bien qu’ils soient encore très bas d’un point de vue historique, les taux ont augmenté régulièrement au cours des deux derniers mois en raison des perspectives de boom économique et d’une accélération de l’inflation plus tard dans l’année.
D’autre part, les prix du pétrole ont bondi au-dessus de 60$ US le baril pour la première fois en plus de deux ans, tandis que le cuivre a atteint son plus haut niveau en neuf ans.
La perte globale de l’indice canadien de la dernière semaine a masqué des mouvements importants dans plusieurs secteurs de l’indice de référence. Le secteur financier était plus élevé alors qu’il continue de bénéficier de la hausse des taux obligataires. De plus, ce secteur a reçu un soutien supplémentaire cette semaine grâce à des résultats trimestriels plus solides que prévu des grandes banques canadiennes.
Le secteur technologique a mené les secteurs en déclin alors que le poids lourd, Shopify, a chuté parallèlement à un recul global des sociétés à grande capitalisation.
Finalement, le secteur des matériaux a chuté alors que les prix de l’or ont chuté à un creux de huit mois.
La performance du Nasdaq a été l’indice boursier américain affichant la plus forte baisse la semaine passé avec une baisse hebdomadaire de près de 5%. Du côté du S&P500, sa performance a été similaire à celle du TSX, avec les services financiers parmi les meilleurs, et la technologie et les services publics parmi les plus faibles.
Par ailleurs, les données économiques signalaient uniformément un début d’année 2021 plus fort que prévu. Les rapports encourageants incluaient des ventes de maisons neuves, des commandes de biens durables, des demandes de chômage et la confiance des consommateurs meilleure que prévu.
Finalement, il est pertinent de noter que le taux d’épargne personnel des américains a de nouveau atteint les 20,5%, soit son plus haut niveau depuis mai dernier. Le pouvoir d’achat des consommateurs demeure donc très élevé.
En Europe, les données économiques étaient également positives, en particulier les indicateurs de confiance de la part des entreprises. Malgré cela, les marchés boursiers n’ont pas réussi à résister à la montée des taux obligataires européens.
Du côté asiatique, les actions de Hong Kong ont chuté après que le gouvernement ait annoncé une augmentation des taxes sur les transactions boursières.
Après que le projet de loi de relance économique de 1,9 billion de dollars du président Biden ait été adopté de justesse par la Chambre des représentants samedi, toute l’attention se déplacera maintenant vers le vote au Sénat.
Pendant ce temps, les marchés boursiers se tourneront également vers :
D’autre part, ce jeudi, les producteurs de l’OPEP se réuniront afin de discuter de l’augmentation de la production à partir du mois d’avril. Les sources de l’OPEP estiment qu’une augmentation de la production de 500 000 barils par jour semble possible sans provoquer une accumulation des stocks, alors que les économies se redressent.
La Russie souhaite augmenter son offre tandis que la réduction volontaire de 1 million de barils par jour de l’Arabie saoudite expire en mars, et cet approvisionnement pourrait revenir dès le mois d’avril.
En cette période de cotisation REER, nous trouvions intéressant de vous partager quelques stratégies pour optimiser vos cotisations REER et faire travailler deux fois votre argent.
La question revient régulièrement entre savoir si vous devez cotiser à votre REER ou votre CELI. L’avantage du REER est d’avoir un retour d’impôt plus haut aujourd’hui que le montant d’impôt que vous devrez payer une fois à la retraite.
Vu les tables d’impôts, si votre niveau d’imposition le plus haut est de 27.53%, soit un revenu brut de 43 000$ ou moins, nous vous conseillons de cotiser à votre CELI.
Entre 43 000$ et 49 000$, selon votre situation familiale, le REER peut être intéressant pour faire diminuer votre revenu familial et augmenter vos subventions pour les enfants. Si vous n’avez pas d’enfants, nous continuons à privilégier le CELI.
Pour un revenu brut de 49 000$ et plus, nous conseillons le REER car le retour d’impôts de 37.12% est très intéressant et une fois à la retraite, vous devriez avoir un taux d’imposition inférieur, rendant le REER très rentable. Si vous êtes une fonctionnaire et que vous aurez un fond de pension, cela peut amener une réflexion différente et nous faire prioriser le CELI.
Vous pouvez valider votre niveau d’imposition sur le PlaniGuide de Raymond Chabot Grant Thornton.
Pour illustrer nos propos pour faire travailler deux fois votre argent, nous prendrons les données suivantes :
La première technique consiste à cotiser son retour de REER dans son CELI pour être capable d’avoir de l’argent libre d’impôt à la retraite ou en cas d’imprévu dans la vie de tous les jours.
Si vous commencez cette stratégie à l’âge de 25 ans et que vous avez un rendement moyen de 4%, vous aurez à 65 ans la somme de 201 704$ dans votre CELI et la somme de 533 508$ dans votre REER.
La deuxième technique, si vous avez des enfants, consiste à cotiser son retour de REER dans le Régime Épargne Étude Enregistrer (REEE) pour assurer le financement des études de vos enfants.
Si vous commencez cette stratégie dès la naissance de votre enfant jusqu’à c’est 17 ans, vous aurez accumuler dans le REEE la somme de 64 756$ en ayant investi seulement 34 697$.
Au Canada, le coût moyen de 5 années d’études post-secondaire est de 54 347$. Vous serez donc en mesure de couvrir les frais d’études de votre enfant en ayant exploiter votre retour d’impôt.
Alors que le mois de janvier avait commencé en force avec l’arrivé de Joe Biden au pouvoir et l’annonce d’un plan d’aide plus généreux que prévue, la réalité de la COVID-19 ainsi que la guerre des petits investisseurs aux fonds spéculatifs (voir la section Robinhood et l’action de Gamestop) ont fortement fait reculer les indices sur la dernière semaine.
Au sein du S&P/TSX, le secteur de la santé a affiché un solide gain alors que les actions de cannabis continuaient de se transiger à la hausse dans l’espoir que l’administration Biden décriminalise la marijuana. Le secteur de l’énergie a également été vigoureux, les prix du pétrole ayant approché 54$ US le baril pour la première fois en un an.
Le président Biden a annulé le permis pour le projet de pipeline Keystone XL de 9 milliards de dollars dès son premier jour en fonction. Le décret exécutif de Biden marque probablement la fin du projet controversé qui dure depuis plus d’une décennie. Il faudra voir à court terme son impact sur le secteur de l’énergie, nous nous attendons de le voir souffrir au cours des prochains mois.
Les plus récents commentaires de la Banque du Canada ont fait mention du fait que l’économie du pays était suffisamment stable pour ne pas avoir besoin d’une aide supplémentaire en matière de politique monétaire. De plus, la Banque a maintenu son taux d’intérêt de référence stable lors de sa réunion de cette semaine et a réitéré sa promesse de ne pas augmenter les taux jusqu’à ce que l’économie se soit complètement remise de la COVID-19.
L’énergie a dominé les secteurs en progression du S&P 500. Le secteur des services de communication a été le pire secteur de l’indice boursier américain. Les sociétés de médias sociaux qui dominent le secteur, telles que Twitter, Facebook et Alphabet ont fortement chuté en réaction aux réactions négatives auxquelles elles ont été confrontées après avoir interdit ou limité les publications du président Trump et de certains de ses partisans.
Les données économiques américaines ont été mitigées, avec des demandes de chômage initiales beaucoup plus élevées que prévu et une baisse décevante des ventes au détail, mais un solide gain de la production industrielle.
Les perspectives économiques plus prometteuses ont été soutenues par la plus forte hausse des mises en chantier et des ventes de maisons depuis 2006, une reprise de l’activité manufacturière et une baisse des demandes de chômage initiales.
Les marchés boursiers européens ont été pour la plupart négatif, les confinements ayant été augmentés dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France. Les différents problèmes de distributions du vaccin contre la COVID-19 et les nouvelles variantes continuent à nuire à leur relance économique.
Du côté asiatique, la majorité des marchés boursiers ont connu une bonne semaine après que les données de production industrielle de la Chine pour le mois de décembre et le PIB du quatrième trimestre ont montré que l’économie chinoise continue de se redresser plus rapidement que prévu.
Nous trouvions important de revenir sur le phénomène Gamestop qui secoue les marchés boursiers depuis plus d’une semaine et l’application Robinhood.
Gamestop est une compagnie de distribution de jeux vidéo et d’accessoires entourant les jeux vidéo aux États-Unis, dont la version canadienne s’appelle EBGames. La compagnie est en difficulté depuis quelques années car son modèle d’affaire est dépassé avec la vente de jeux vidéo directement sur internet.
Certaines compagnies ont décidé de faire une vente à découverte (shot selling) sur les actions de Gamestop. Cette technique consiste à emprunter des actions à un tierce, les vendre tout de suite et attendre que le prix de l’action baisse pour les racheter et empocher la différence. Par exemple, vous emprunter 100 actions à une valeur de 10$, que vous vendez 1 000$, vous attendez que l’action soit à 5$ pour en racheter 100 que vous rendez à votre préteur. Vous venez de faire un gain de 500$.
Plusieurs fonds spéculatifs ont donc ciblé les actions de Gamestop mais aussi Blackberry ou AMC en emprunter de très gros lots d’actions et les vendant rapidement. Cette stratégie entraine toujours une baisse de la valeur de l’action et fausse le marché en créant un faux volume de transaction. C’était sans compter sur un regroupement d’investisseur sur internet qui ont décidé de contre carré la stratégie des fonds spéculatifs.
À l’aide de l’application Robinhood qui permet de faire des transactions d’actions sans frais, des membres du forum de discussion Reddit ont suggéré de faire des achats massifs des actions pour faire monter le prix et faire perdre de l’argent aux fonds spéculatifs. L’action de Gamestop est donc passé d’environ 20$ à 416$ en l’espace de quelques jours, forçant les fonds spéculatifs à racheter à perte les actions. On estime la perte à environ 2.7 milliards de dollars.
L’histoire pourrait s’arrêter là, en se disant qu’un petit groupe d’actionnaire ont vaincu des firmes spéculatives mais un autre évènement est arrivé jeudi. L’application Robinhood ainsi que la division américaine de la TD ont décidé de bloquer les achats des actions de Gamestop, Blackberry et AMC. Dans certains cas, ils ont même forcé des ordres de ventes contre la volonté du client!
Pourquoi Robinhood a bloqué les achats des actions? Pour protéger leur client? Lorsqu’on fouille un peu, on constate que Melvin Capital est la propriété de Citadel LLC qui finance Robinhood à la hauteur de 40 %. Or, Melvin Capital est l’une des principales firmes qui a fait une vente à découverte sur Gamestop, on comprend donc qu’ils ont rapidement demandé à Robinhood de bloquer les achats pour limiter leur perte.
Cette action risque d’être lourde de conséquence car cela va à l’encontre même des principes de la bourse. Un membre du Congrès américain a rapidement fait une demande au procureur général des États-Unis d’ordonner à Robinhood de cesser de museler les petits investisseurs. Depuis vendredi, les achats sont de nouveaux possibles et l’action est repartie à la hausse.
Des recours collectifs ont déjà été déposé contre Robinhood et la TD aux États-Unis et au Canada. De nombreuses voix se sont aussi élevés pour demander l’interdiction des ventes à découvertes et pour un traitement plus juste des petits investisseurs.
Les gestionnaires de portefeuille que nous utilisons pour le compte de nos clients ne pratiquent pas ce genre de stratagème et sont tous signataires des principes d’investissements responsables édictés par les Nations Unis.
L’année 2020 aura été une année très particulière, aussi bien sur les marchés boursiers que dans nos vies dû à l’impact du COVID-19. Alors qu’en début d’année, les différents analystes s’attendaient à une année tranquille, nous aurons connu différents records, autant à la baisse qu’à la hausse.
Les marchés ont baissé d’environ 35% durant le mois de Mars, entrainant la baisse la plus rapide de l’histoire. Différentes mesures de protections ont été activées pour la première fois comme l’arrêt des marchés pendant des périodes de 30 minutes pour ralentir les effets de panique. Nous avons même vu le pétrole avoir un court négatif pendant une journée, chose que personne n’aurait cru possible en début d’année 2020.
Une fois le choc du confinement et de la pandémie accepté par les gouvernements, les mesures d’aides ont rapidement été mises en place au Canada, aux États-Unis et en Europe. Cela aura permis d’arrêter la chute des marchés avec des injections massives de liquidités dans l’économie pour soutenir les ménages et les entreprises. Dès le mois d’Avril, nous avons vu un fort rebond du marché et nous avons vu plusieurs records de gains battus.
Entre le plus bas de la crise et la fin de l’année 2020, les marchés ont généré des gains entre 50% et 184%, selon les pays et les secteurs d’activités. Il était donc encore une fois primordial de rester investi dans le marché pour ne pas manquer la remonté et revenir positif à la fin de l’année.
Pour les gens qui sont restés investis toute l’année, 2020 sera une année positive pour leurs placements. Le Canada a fini positif malgré l’effondrement du pétrole avec un rendement de 2.17%.
Les États-Unis ont vu leurs différents marchés finir positifs avec des rendements allant de 7.24% à 43.64%.
L’Europe a réussi à concrétiser leur plan d’aide et à finaliser le Brexit pour finir positif à 5.3%.
Finalement, l’Asie et les marchés émergents ont eu aussi fini positifs à 14.6%.
La cotisation maximum à votre REER représente toujours 18% de votre revenu de 2020 jusqu’à un montant maximum de 27 830$ si vous n’avez pas de retard dans vos cotisations REER.
Il est toujours important de valider avec votre avis de cotisation du fédéral votre espace REER autorisé pour être sûr de ne pas le dépasser.
Vous trouverez ici les différents maximums pour les autres programmes de retraite.
Le nouveau plafond de cotisation au CELI pour 2021 a été officiellement fixé à 6 000$, ce qui correspond au montant fixé en 2019 et 2020.
Avec l’annonce de ce plafond, le montant total des droits de cotisation disponibles en 2021 pour une personne qui n’a jamais cotisé et qui est admissible au CELI depuis son introduction en 2009 est de 75 500 $.
Pour les clients qui ont retiré des fonds de leur CELI, les gains et les pertes cristallisés des retraits sont pris en compte dans leurs droits de cotisation au CELI. La formule est la suivante :
Droits de cotisation à un CELI inutilisés à ce jour + retrait total effectué cette année + plafond CELI de l’année prochaine = droits de cotisation à un CELI au début de l’année prochaine
Voici les montants en dollars par année :
Voici les droits de cotisation à vie à un CELI pour les personnes qui n’ont jamais cotisé à un CELI, pour 2020 et 2021, en fonction de leur âge.
La limite pour les Régime Épargne Étude Enregistré reste la même que l’an passé, soit 2 500$ par enfant. Si vous avez des retards de cotisations, vous pouvez cotiser 5 000$ par enfant.
Sur vos cotisations, le gouvernement fédéral ajoutera une subvention 20% et le Québec une subvention de 10%.
La compagnie Mackenzie vous invite à assister à une présentation en français de leurs perspectives pour 2021, le mardi 12 janvier 2021 à 13h. Vous pourrez entendre les personnes suivantes :
Pour vous inscrire, juste à cliquer ici.
Avec la période des fêtes qui est à nos portes, il arrive souvent que l’on offre de l’argent comme cadeau à nos enfants, petits-enfants ou encore neveux et nièces ou encore un cadeau dont l’utilité ne sera pas toujours apprécié.
Il faut savoir que les frais de scolarité au Canada s’élèvent à 6 800$ par année pour les études post-secondaires. Vous pouvez donc participer à la réussite scolaire de l’enfant en diminuant le stress financier des études pour l’enfant et les parents.
En discutant avec les parents, vous pourriez décider d’offrir 100$ à chaque anniversaire ou fête ou encore un dépôt mensuel de 10$ par mois. En faisant cela, votre argent va se multiplier!
Vos cotisations donnent droit à la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) de 20% et le Québec ajoute une subvention de 10% pour un total de 30%.
De plus, le Bon d’études canadien (BEC) donne un coup de main aux familles à faible revenu en leur versant jusqu’à 2 000$ par enfant à vie.
Vous pouvez avoir des détails supplémentaires dans ce document fait par Fidelity.
En effet, pour une troisième semaine consécutive (semaine du 9, du 16 et du 23 novembre) , le début de semaine a débuté avec une hausse des actions mondiales en réponse à des nouvelles encourageantes sur les vaccins contre la COVID-19, cette fois d’AstraZeneca et de l’Université d’Oxford.
La montée des marchés boursiers a reçu un nouvel élan après que l’administration des services généraux des États-Unis ait reconnu Joe Biden comme le vainqueur de l’élection présidentielle, permettant au processus de transition de se dérouler plus facilement. De plus, les investisseurs ont grandement apprécié la nouvelle que Joe Biden nommera l’ancienne présidente de la Banque centrale américaine, Janet Yellen, au poste de secrétaire au Trésor américain.
Les principaux indices boursiers américains – dont le S&P 500, le Dow Jones Industrial Average et le Nasdaq Composite – ont atteint des niveaux records. Le Dow Jones a brièvement dépassé la barre des 30 000 points pour la toute première fois de son histoire. L’indice boursier canadien, le S&P/TSX , a pour sa part, remonté en territoire positif depuis le début de l’année. Le Nikkei 225, indice boursier du Japon, a atteint son plus haut niveau depuis mai 1991.
La volatilité du marché boursier, qui est mesurée par l’indice de volatilité (VIX) du Chicago Board Options Exchange, est tombée à son plus bas niveau depuis le mois de février. Finalement, l’anticipation d’une demande plus élevée a fait grimper les prix des produits de base liés à la croissance économique. Le pétrole West Texas Intermediate (WTI) a grimpé à son prix le plus élevé en huit mois et le cuivre à son meilleur niveau en deux ans et demi.
Les actions du monde entier ont bondi et les taux des obligations d’État ont chuté après la victoire de Joe Biden et la probabilité que le Sénat demeure sous le contrôle républicain. Le fait que les démocrates n’aient pas été en mesure de balayer les deux chambres du Congrès ainsi que la présidence, comme certains l’avaient prévu, implique qu’il y a donc de fortes chances que ces derniers soient incapables de mettre en œuvre bon nombre des changements politiques majeurs discutés pendant leur campagne électorale.
Du côté des investisseurs, ceux-ci ne s’attendent plus à des hausses d’impôts, ni à un retour en arrière des réductions d’impôt sur les sociétés de 2017 ni à une réglementation supplémentaire importante. De plus, il n’y aura probablement pas de « nouvel accord vert », pas d’option de soins de santé publique, pas de changements aux règles du Sénat ou de changements dans la structure de la Cour Suprême. Cependant, tout cela peut encore changer, car le contrôle du Sénat sera déterminé lors du second tour des élections en Géorgie le 5 janvier 2021.
Bien que des mesures de relance budgétaire supplémentaires devraient aider à compenser les dommages économiques de la COVID-19, le gouvernement américain divisé pointe vers des mesures de relance économique plus petites. Cela signifie donc moins de dépenses financées par la dette et un risque moindre d’inflation future. En conséquence, les taux obligataires ont chuté, et avec eux, le dollar américain.
Finalement, moins de stimulus signifie également que la Réserve fédérale devra peut-être en faire davantage en réaction à tous ralentissements résultant de l’augmentation des infections et des restrictions liées à la COVID-19. Cela renforce les attentes de taux d’intérêt plus bas et plus longtemps.
En bref, le résultat serré de l’élection américaine a permis de garantir que les éléments clés du marché haussier des actions resteraient en place dans un avenir prévisible.
Le S&P/TSX a effacé sa perte depuis le début de l’année principalement grâce à la remontée du secteur de l’énergie. En effet, alors que l’optimisme économique croissant a soutenu les prix du pétrole, le secteur a reçu un soutien supplémentaire d’un rapport de la US Energy Information Administration qui a montré une baisse surprise des stocks de pétrole brut américain. Cependant, il faut se rappeler que plusieurs analystes stipulent que la demande mondiale ne reviendra pas au niveau de 2019 avant 2022 au minimum (world oil).
Les soins de santé ont également connu une bonne semaine, car les titres de cannabis ont continué leur montée en raison des attentes que l’administration Biden pourrait décriminaliser la marijuana.
Secteurs boursiers : Dans l’indice boursier principal des États-Unis, le S&P 500, les secteurs de l’énergie et des services financiers ont mené les gains, tandis que les services publics et l’immobilier ont sous-performé.
La surperformance des entreprises qui bénéficieraient d’un retour à une activité économique normale – un thème qui a fait les manchettes dernièrement en raison des vaccins – s’est poursuivie cette semaine. En effet, les sociétés de moyennes capitalisations ont surperformé les grandes capitalisations. D’ailleurs, le Russell 2000 a connu un excellent mois avec une performance de +18,99%.
Données économiques : Les données économiques étaient plus mitigées. En effet, alors que certains indices des directeurs d’achat suggéraient que l’activité économique augmentait au rythme le plus rapide depuis 2015, la confiance des consommateurs a reculé et les demandes de prestations de chômage ont augmenté pour la deuxième semaine consécutive. Cela reflétait probablement un ralentissement en réponse à la flambée des cas de la COVID-19 et au renouvellement des restrictions à travers le pays.
Tous les principaux marchés boursiers d’Europe et d’Asie ont terminé le mois en territoire positif grâce à l’optimisme des vaccins l’emportant sur la baisse de confiance des consommateurs et des entreprises. Les signes indiquant que les cas pourraient atteindre un sommet en Europe ont conduit certains gouvernements à assouplir temporairement les restrictions pour les vacances de Noël.
Du côté asiatique, les marchés boursiers ont connu un bon mois en raison du fait que de nombreux pays de la région ont signé le plus grand accord de libre-échange au monde (Regional Comprehensive Economic Partnership).
Suite à un article paru dans La Presse du 1er novembre qui s’intitule Prisonnier de votre hypothèque, nous avons trouvé important de revenir sur l’importance de bien choisir son hypothèque.
Notre premier reflexe est de toujours regarder pour avoir le taux d’intérêt le plus bas possible. Bien que cela soit compréhensible, ce n’est pas le seul point à considérer. Les pénalités si vous décidez de casser votre hypothèque avant son terme ont aussi un gros impact.
Il faut savoir que la pénalité équivaut à trois mois d’intérêt ou au « différentiel du taux d’intérêt », selon la formule qui donne la pénalité la plus élevée. Cela veut dire que si le taux affiché est de 4% et que votre taux réel après négociation est de 2%, votre pénalité sera calculé sur le 4%.
Voici les montants que peuvent représenter une pénalité sur une hypothèque de 300 000$ à un taux de 3.24%.
On constate que les pénalités peuvent varier de 4 251$ à 15 739$. Si jamais vous devez casser votre hypothèque suite à un problème de santé, une séparation ou encore un coup de foudre pour une nouvelle demeure, cela pourrait vous couter très cher.
Les préteurs permettent tous de vous autoriser à doubler vos paiements ou à payer un montant forfaitaire supplémentaire sur votre hypothèque. Cela varie entre 5% et 25% selon les préteurs, vous permettant ainsi de baisser le solde de votre hypothèque et par le fait même votre pénalité.
L’autre astuce consiste à déménager votre hypothèque sur votre nouvel achat. « Si vous achetez une maison, demandez au prêteur si vous pouvez transférer votre hypothèque. Cela signifie que votre taux d’intérêt et les conditions actuelles vous suivent. Cela vous évite de résilier votre contrat hypothécaire et d’en obtenir un nouveau », explique l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC).
Pour vous aider à trouver le meilleur produit pour vos besoins, nous ne pouvons que vous conseiller d’utiliser un courtier indépendant qui sera en mesure de trouver le meilleur produit et pas juste le meilleur taux. Nous travaillons depuis de nombreuses années avec PlaniPrêt, il nous fera plaisir de vous référer chez eux si vous en avez besoin.
Les actions du monde entier ont chuté cette semaine alors que la croissance des cas de la COVID-19 a atteint des records aux États-Unis et dans les principaux pays européens. Plusieurs grandes économies européennes ont rétabli des mesures de confinement qui ralentiront probablement l’activité économique dans les semaines à venir.
Alors que les nouvelles restrictions menaçaient de faire baisser la demande de pétrole, le prix du WTI (-10,21%) est tombé à son plus bas niveau en cinq mois. Simultanément, le sentiment et le besoin de sécurité sur les marchés boursiers ont poussé le dollar américain à la hausse. La volatilité des marchés boursiers, telle que mesurée par l’indice de volatilité (VIX), a atteint son plus haut niveau depuis juin.
Les craintes selon lesquelles l’augmentation des cas de la COVID-19 affaiblirait l’économie ont été aggravées par la fin de l’espoir d’un plan de relance budgétaire pré-électorale. De plus, les craintes que les résultats de l’élection présidentielle soient plus serrés ont également ajouté une pression supplémentaire sur les actions.
Tous les secteurs du S&P 500 ont chuté, menés par la technologie et le secteur industriel. D’ailleurs, Boeing, Lockheed Martin et Raytheon Technologies n’ont pas aidé la cause du S&P 500 puisqu’ils ont chuté lorsque la Chine a annoncé son intention de sanctionner les trois entreprises en réponse à l’approbation des États-Unis pour la vente d’armes à Taïwan.
Pendant ce temps, les données économiques ont continué à paraître globalement positives. La première lecture du PIB du troisième trimestre a montré le gain (+ 33,10%) le plus important jamais enregistré, dépassant les attentes des économistes.
Le prix des maisons, le revenu personnel et les commandes de biens durables ont également augmenté plus que prévu, et les inscriptions hebdomadaires au chômage ont continué de s’améliorer progressivement.
Les résultats trimestriels des compagnies américaines semblaient beaucoup plus solides que les attentes, mis en évidence par une croissance robuste chez Amazon, Microsoft et Alphabet. Cependant, les actions ont tout de même reculé, après que plusieurs sociétés aient émis des prévisions prudentes pour les trimestres à venir.
Dans le S&P 500, les secteurs de la technologie et de la consommation discrétionnaire ont été particulièrement faibles à la suite du procès antitrust contre Alphabet (Google).
Cependant, le titre d’Alphabet a lui-même ignoré la nouvelle et a terminé positivement la semaine, suggérant que les investisseurs ne considéraient pas l’action en justice comme une menace pour les activités de la société comme le craignait initialement le marché.
Du côté de Facebook, le titre a également connu une bonne semaine, gagnant simultanément avec Snap Inc., qui a bondi après des résultats trimestriels solides. Grâce aux gains d’Alphabet et de Facebook, les services de communication ont été le secteur le plus solide du S&P 500 cette semaine.
L’indice composé canadien S&P/TSX a connu sa plus forte baisse hebdomadaire depuis mars en raison de la faiblesse du secteur de la technologie lorsque le poids lourd, Shopify, a reculé à la suite de ses résultats trimestriels.
Le secteur de l’énergie a été particulièrement faible, plusieurs entreprises ayant déclaré des bénéfices trimestriels décevants. La semaine a été marquée par l’annonce de Cenovus Energy Inc. de l’acquisition de Husky Energy Inc., une transaction qui a fait de Husky l’un des titres les plus performants de l’indice boursier canadien.
La ministre des Finances, Chrystia Freeland a tenté de renforcer la confiance des Canadiens en leur garantissant que les programmes d’aide d’urgence du gouvernement ne seront pas retirés de sitôt. La banque du Canada, après sa décision de mercredi de maintenir les taux d’intérêt inchangés, a également signalé son intention de maintenir un degré élevé de relance monétaire jusqu’en 2023 au moins.
Tous les principaux marchés boursiers d’Europe et d’Asie ont terminé la semaine en baisse. Alors que les confinements nationaux étaient mis en place en Allemagne, en Italie, en France et en Espagne, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a déclaré que l’économie perdait de son élan plus rapidement que prévu et que d’autres mesures de relance monétaire seraient prévues d’ici décembre.
L’indice boursier de l’Allemagne, le DAX, a été particulièrement faible lors du mois avec une performance de -8,54%. Le fabricant de logiciels SAP SE, qui représente 10% de l’indice, a chuté de 20% après avoir réduit ses prévisions de revenus en raison de l’impact de la COVID-19 sur ses activités.
Du côté asiatique, les actions ont mieux résisté que celles en Amérique du Nord et en Europe. Le Japon a été le marché développé le plus performant, les chiffres de l’emploi et de la production industrielle étant meilleurs que prévu. Le PMI manufacturier officiel de NBS pour la Chine a été de 51,4 en octobre 2020, soit tout près du record atteint lors du mois de septembre (51,5). La dernière lecture a souligné le huitième mois consécutif de croissance de l’activité des usines, dans un contexte de reprise continue de l’économie après le choc de la COVID-19.
La PCU a officiellement pris fin le 27 septembre. Le programme aura permis d’aider plus de 8.8 millions de canadiens en versant plus de 79.3 milliards de dollars.
Pour continuer à aider les gens affectés par la COVID, le gouvernement a modifié les règles d’accès au chômage. Les gens sont à présents admissibles dès qu’ils ont travaillé 120 heures, peu importe le taux de chômage dans la région habitée. De plus, le montant est majoré à 500$ par semaine pour assurer un revenu équivalent à la PCU.
Pour les gens non éligibles au chômage, le gouvernement a mis en place les aides suivantes :
Vous pouvez retrouver le détail des aides sur le site du gouvernent du Canada.
Avec le passage en zone rouge à Québec et Montréal, Peak a annoncé que leurs bureaux resteraient fermés jusqu’à la fin de l’année 2020 et que la décision pour 2021 n’est toujours pas prise. Cela veut dire que l’ensemble des 135 employés vont continuer à travailler à distance, comme c’est le cas depuis le début du mois de mars.
Pour notre part, tel que vous nous l’avions annoncé dans notre dernière infolettre, nous devions recommencer les visites en personne. Nous avons dû revoir cette décision et nous continuerons pour le moment les rencontres virtuelles. Nous voulons à tout prix éviter d’être un facteur de transmission dû aux grands nombres de rencontres que nous faisons dans une semaine.
Lorsque la ville de Québec ne sera plus en zone rouge, nous vous reviendrons avec la possibilité de faire des rencontres en personnes. Sachez que nous avons aussi hâte que vous de retrouver une certaine normalité et de pouvoir venir vous rencontrer chez vous.
Les marchés boursiers ont chuté durant le mois de septembre alors que les taux d’infection liés à la COVID-19 se sont accélérés dans plusieurs pays, ce qui a entraîné des restrictions plus strictes dans certains pays et créé des vents contraires pour la croissance économique.
En outre, la probabilité d’une nouvelle relance budgétaire américaine s’est estompée au milieu de l’inquiétude grandissante concernant un résultat électoral américain inconnu ou chaotique.
D’autre part, plusieurs responsables de la Réserve fédérale américaine, dont le président Jerome Powell, ont souligné le besoin urgent de mesures de relance supplémentaires pour stimuler la plus grande économie du monde. La possibilité pour les démocrates et les républicains de s’entendre sur un autre projet de loi de dépenses avant les élections, voire cette année, semblait encore plus faible compte tenu de la confrontation qui se dessinait au Sénat sur le processus de remplacement de la juge Ruth Bader Ginsburg à la Cour suprême.
L’incertitude entourant les perspectives d’un accord de relance a accru la pression le prix du pétrole qui chutait déjà en raison de craintes de surproduction.
Le marché pétrolier a eu du mal avec le retour de la production libyenne et une augmentation inattendue des exportations de l’Arabie saoudite et de l’Irak. Les exportations russes devraient également augmenter selon les attentes des analystes.
Par ailleurs, les perspectives pour le pétrole se sont affaiblies lorsque la Chine a annoncé son intention d’augmenter les sources de combustibles non fossiles à 20% de ses besoins énergétiques d’ici 2025, soit cinq ans plus tôt que prévu. Cela fait suite à une promesse surprise du président chinois à l’Assemblée générale des Nations Unies de rechercher la neutralité carbone d’ici 2060.
En Europe, les inquiétudes concernant les négociations sur le Brexit et une augmentation spectaculaire des nouveaux cas de COVID-19 ont dominé un indice allemand de confiance des investisseurs XEW meilleur que prévu et ont poussé les marchés européens à la baisse.
Du côté du Royaume-Uni, le risque de quitter l’Union Européenne sans accord de libre-échange augmente, alors que la Grande-Bretagne s’apprête à violer les termes de l’accord post-Brexit qu’elle a signé plus tôt cette année.
La banque centrale d’Angleterre a surpris les marchés en annonçant qu’elle discutait activement la possibilité de taux négatifs au Royaume-Uni.
Au niveau des bonnes nouvelles, la confiance économique de la zone euro a augmenté pour le cinquième mois consécutif. Parmi les autres nouvelles qui ont stimulé les marchés boursiers de l’Europe, citons la baisse du taux de chômage en Allemagne – et étonnamment, en Italie – et des ventes au détail plus fortes.
La surprise du mois d’octobre – le président américain, Donald Trump, a été testé positif à la COVID-19 vendredi – a ajouté une nouvelle incertitude à la veille des élections présidentielles américaines qui auront lieu le 3 novembre prochain.
La nouvelle de l’infection de Donald Trump a soulevé des questions sur sa capacité à faire campagne (y compris si le deuxième débat aura toujours lieu le 15 octobre prochain), sur le calendrier des auditions de confirmation pour sa candidate à la Cour suprême et si un accord peut être conclu concernant le plan de relance budgétaire.
Nous tenons en premier lieu à vous remercier d’avoir pris le temps de répondre à notre sondage. Vos réponses nous ont été fort utiles pour nous ajuster et s’assurer de continuer à correctement répondre à vos attentes.
Suite à la compilation de vos réponses, nous allons ajuster notre info-lettre pour mieux répondre à vos demandes. Vous êtes dans l’ensemble à plus de 80% satisfaits de notre info-lettre et de son contenu, confirmant que notre travail vous satisfait.
Vous êtes 80% à trouver que la section baladodiffusions et la lecture est la section la moins inintéressante. Nous allons regarder pour la remanier et l’ajuster lors des prochains envois, d’autant plus que les compagnies de fonds ont pour le moment arrêter les vidéos pour les investisseurs.
Finalement, concernant la fréquence, vous êtes 75% à préférer un envoi mensuel, 15% au deux semaines et 10% au trimestre. Nous en déduisons que l’envoi à chaque semaine est rendu trop fréquent pour vous, nous allons donc faire un envoi par mois à présent. Nous le ferons la première semaine de chaque mois, ce qui nous permettra de faire un retour sur le mois qui vient de passer au niveau des marchés.
Le sondage nous a permi de confirmer que vous avez été satisfaits de notre suivi et de nos rencontres virtuelles durant cette crise sanitaire. Nous tenons à vous remercier de vous être ajustés aux rencontres virtuelles et aux signatures à distance.
Concernant les futures rencontres, vous êtes 50% à vouloir continuer des rencontres virtuelles et 50% à vouloir des rencontres en personne. Si les conditions sanitaires le permettent, à partir du 1er octobre, nous vous proposerons soit faire une rencontre virtuelle, soit une rencontre en personne avec le respect des normes sanitaires (port du masque durant la rencontre, lavage des mains et respect autant que possible du 2 mètres de distance).
Évidement, si nous développons le moindre symptômes de rhumes ou de grippes, nous vous proposerons soit reporter la rencontre en personne ou de la remplacer en rencontre virtuelle. Nous nous attendons qu’il en soit de même pour vous si vous avez des symptômes.
Les marchés mondiaux ont terminé la semaine en territoire négatif cette semaine. Pourtant, en début de semaine, les poids lourds du S&P500 (Apple, Alphabet et Amazon) avaient propulsé le S&P500 et le Nasdaq à des niveaux records.
Cependant, l’élan boursier des dernières semaines a été interrompu par une baisse d’environ 10% du Nasdaq (de mercredi à vendredi). Le retour soudain à la prudence des investisseurs a soutenu le dollar américain, qui était tombé à son plus bas niveau depuis deux ans la semaine précédente après l’annonce par la Réserve fédérale américaine d’une continuation de sa politique monétaire accommodante. La force du dollar, à son tour, a exercé une pression sur les prix des matières premières, notamment le pétrole et l’or.
Aux États-Unis, la technologie a pesé lourd sur le S&P500. Cependant, le recul du secteur n’a pas eu d’impact majeur sur le gain réalisé depuis le début de l’année, qui dépasse encore 25%.
Le secteur de l’énergie a affiché une baisse plus marquée que la technologie cette semaine, mais à moins d’un dixième du poids du S&P500, son impact a été beaucoup plus petit.
Outre les vents contraires de cette semaine liés à l’appréciation du dollar américain, les prix du pétrole ont chuté en raison des stocks excédentaires des raffineries, qui ont freiné la demande. Contrairement au secteur des matériaux canadien, qui a été dominé par la baisse des titres d’or, le secteur des matériaux du S&P500 a été soutenu par la force des sociétés chimiques, qui bénéficient de produits pétroliers à bas prix.
Du côté des données économiques, l’indice PMI (Purchasing Managers Index) a été meilleur que prévu, les chiffres de l’emploi ont été bons avec plus de 1,370 millions d’emplois créés lors du mois d’août.
Au Canada, le S&P/TSX a vu chaque secteur perdre du terrain et sous-performer son homologue américain S&P500.
Contrairement à l’indice américain, le TSX demeure bien en deça de son sommet de février et demeure en baisse de près de 5% depuis le début de l’année. Le secteur technologique a mené les secteurs en déclin.
Les secteurs de l’énergie et des matériaux ont également pesé sur l’indice avec la baisse du prix du pétrole et de l’or. Alors que l’aversion au risque s’est installée sur le marché, les secteurs défensifs comme les services publics et la consommation de base ont surperformé. Ces groupes sensibles aux taux d’intérêt ont également profité de la baisse des rendements obligataires
Les marchés boursiers européens ont surperformé leurs homologues nord-américains, mais ont tout de même terminé la semaine en territoire négatif. La France a été le marché boursier ayant connu la plus faible baisse en raison de l’annonce d’un plan de relance économique de 100 milliards d’euros.
Le Japon a été le marché boursier le plus performant de la semaine en raison du fait que Berkshire Hathaway Inc. de Warren Buffet ait réalisé des investissements majeurs dans plusieurs grandes sociétés japonaises cotées à la bourse.
Du côté de la Chine, les exportations ont grimpé de 9,5% en août ce qui est largement supérieur aux attentes de 7,1%. Cela a marqué le troisième mois consécutif d’augmentation des ventes à l’étranger et le taux le plus rapide depuis mars 2019. Il faut noter que les exportations chinoises ont été stimulées par des expéditions records de fournitures médicales et une forte demande de produits électroniques.
Dans le but de mieux vous servir et d’ajuster notre réflexion vis à vis de la fréquence de l’infolettre ainsi que de nos rencontres avec vous, nous avons mis au point un rapide sondage qui nous permettra de nous ajuster pour le reste de l’année 2020 et possiblement le début de l’année 2021. Si vous n’avez pas encore pris le temps d’y répondre, vous pouvez le faire cliquant sur le lien suivant.
Les marchés mondiaux ont conclus la semaine avec beaucoup d’enthousiasme en raison des grands espoirs qu’un traitement de la COVID-19 arrive bientôt, alors que les régulateurs américains ont approuvé le plasma sanguin d’urgence pour les patients atteints de la COVID-19, et rapportent que l’administration du président Trump pourrait accélérer la recherche d’un vaccin.
Les responsables américains et chinois ont émis des messages apaisants selon lesquels ils continueront de faire avancer la mise en œuvre de l’accord commercial.
Les principaux indices boursiers, tels que le S&P500 (+3,26%) et le Nasdaq (+3,39%), ont atteint des niveaux records.
Mercredi, l’indice MSCI World a atteint un record, alors que des liquidités continuaient à affluer sur les marchés boursiers du monde entier
Économie américaine (S&P 500 : +3,26%):
Aux États-Unis, le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a retenu l’attention. Ce dernier s’est exprimé jeudi à Jackson Hole lors du forum politique annuel de la Fed. Ce discours était très attendu par les investisseurs car le président Powell devait fournir des mises à jour de politique par le Federal Open Market Committee (FOMC).
La Fed a notamment ajusté sa stratégie pour atteindre son objectif d’inflation à plus long terme de 2% en notant qu’il « cherche à atteindre une inflation moyenne de 2% au fil du temps ». Cela signifie qu’après des périodes où l’inflation est restée constamment inférieure à 2%, une politique monétaire appropriée visera probablement à permettre à l’inflation de passer modérément au-dessus de 2% pendant un certain temps
L’optimisme et les vaccins : L’optimisme quant aux vaccins a donné des ailes aux titres boursiers des compagnies aériennes et de croisière. Pendant ce temps, le prix du pétrole (+1,70%) a augmenté en raison des ouragans Marco et Laura qui ont ravagé la côte américaine du golfe. Plus de la moitié de la production de pétrole dans le golfe du Mexique a été arrêtée et les résidents ont été évacués.
Au Canada, les résultats trimestriels des banques canadiennes ont retenu l’attention.
En effet, la Banque Scotia a déçu les investisseurs en déclarant sa première perte nette trimestrielle en 18 ans après que son unité bancaire internationale, en particulier en Colombie, ait subi des pertes.
Pendant ce temps, la Banque de Montréal a battu les estimations des analystes en profitant de bénéfices records provenant notamment de ses activités de gestion de patrimoine. La Banque Royale du Canada, Toronto Dominion et la CIBC ont également surpassé les attentes des analystes.
D’autre part, le dollar canadien a gagné du terrain, atteignant un sommet de sept mois par rapport au dollar américain grâce à la stabilité des prix du pétrole, l’une des principales exportations du Canada.
Statistique Canada a publié des données qui montrent que le PIB canadien a reculé de 11,8% au deuxième trimestre, soit la baisse trimestrielle la plus rapide jamais enregistrée. Les données ont également démontré que le PIB du mois de juin a augmenté de 6,5% par rapport au mois précédent, ce qui est la reprise mensuelle la plus rapide jamais enregistrée.
Les marchés boursiers européens ont continué de s’inspirer de leurs homologues nord-américains et ont terminé la semaine avec de solides gains.
Le rouble est tombé à son plus bas niveau en quatre ans et demi par rapport à l’euro alors que les ministres européens des Affaires étrangères interrogent les responsables russes sur l’empoissonnement d’Alexei Navalny, un chef de l’opposition russe.
Du côté asiatique, les bénéfices des entreprises industrielles chinoises ont augmenté pour un troisième mois consécutif en juillet et au rythme le plus rapide depuis juin 2018. Parallèlement, les régulateurs financiers sud-coréens ont annoncé cette semaine qu’ils étendaient l’interdiction de la vente à découvert d’actions cotées en bourse jusqu’au 15 mars 2021 dans le but de contrôler la volatilité du marché en raison des inquiétudes suscitées par la résurgence de la COVID-19.
Au Japon, l’indice Nikkei 225 (-0,16%) a terminé la semaine en territoire négatif après que le Premier ministre, Shinzo Abe, ait annoncé sa démission pour des raisons de santé.
Comme les dernières semaines, voici les différentes présentations de gestionnaires de fonds que vous pouvez écouter :
Dans le but de mieux vous servir et d’ajuster notre réflexion vis à vis de la fréquence de l’infolettre ainsi que de nos rencontres avec vous, nous avons mis aux points un rapide sondage qui nous permettra de nous ajuster pour le reste de l’année 2020 et possiblement le début de l’année 2021. Vous pouvez répondre aux sondages en cliquant sur le lien suivant.
Si vous vous êtes branché dernièrement sur Mon Peak en ligne, vous avez remarqué que la mise en page a été revue et améliorée pour la rendre plus actuelle et plus moderne. Une nouvelle version devrait voir le jour en 2021 vous offrant une toute nouvelle interface, une version mobile retravaillée et beaucoup plus d’informations pour faire le suivi de vos placements en ligne.
Une nouvelle version de la Voûte, appelez Peak Docs vient simplifier l’échange de documents et vous permet enfin de nous retourner des documents directement via la plateforme. À terme, la signature électronique sera aussi intégrée pour faciliter le traitement de vos demandes.
PEAK Voca a aussi fait son apparition pour nous permettre d’organiser des réunions vidéos directement à partir de Mon Peak en ligne. L’avantage de cette version est qu’elle est 100% gérée et hébergée par Peak, évitant de passer par des compagnies tierces. Nous sommes à finaliser nos tests internes avant de l’utiliser avec vous.
L’indice composé S&P/TSX a peu progressé cette semaine. Après avoir interrompu la semaine dernière sa récente poussée vers un niveau record, la société de commerce en ligne, Shopify Inc., a repris son ascension cette semaine, faisant du secteur technologique, le secteur le plus performant du TSX.
De même, le secteur des matériaux a été solide, les prix de l’or (-0,32%) se stabilisant après leur récent recul par rapport à des sommets historiques. Le secteur des matériaux a reçu un soutien supplémentaire de la flambée des ventes de maisons qui a propulsé les prix du bois à un niveau record et augmenté les stocks des producteurs. En juillet, les ventes de maisons existantes ont affiché leur plus forte augmentation en un mois (données remontant à 1980).
Sur le plan politique, Chrystia Freeland a remplacé Bill Morneau au poste de ministre fédéral des Finances après sa démission. Cependant, la réaction sur les marchés financiers canadiens a été modérée, ce qui laisse entendre qu’un changement de politique budgétaire n’est pas prévu.
Les grandes entreprises technologiques (Nasdaq : +2,65%) ont stimulé les indices boursiers américains et canadiens, surmontant les préoccupations économiques et politiques croissantes. Les actions ont subi de fortes pressions après que les détails de la récente réunion de la Banque centrale américaine ait signalé un optimisme décroissant quant à la croissance économique.
Un bond inattendu du nombre de demandes hebdomadaires de prestations de chômage aux États-Unis a ajouté à la préoccupation. Sur le plan politique, les négociations à Washington sur un plan de soutien budgétaire élargi restent au point mort et les tensions commerciales accrues entre les États-Unis et la Chine ont pesé sur le sentiment des investisseurs.
Aux États-Unis, le S&P500 a enregistré ses plus gros gains dans les secteurs de la consommation discrétionnaire grâce à Amazon, de la technologique grâce à Apple et Microsoft et des services et communications (Alphabet et Facebook). La hausse du cours de l’action Apple a propulsé la valorisation de la société au-dessus des 2 000 milliards de dollars américains. Les mouvements de ces géants de la technologie et de l’Internet ont porté le S&P500 à un niveau record, effaçant toutes les pertes liées à la COVID-19. La reprise de 103 jours ouvrables après le creux du 23 mars a été le rebond le plus rapide jamais enregistré pour l’indice après une baisse de plus de 30%.
La plupart des principaux marchés boursiers d’Europe et d’Asie – qui manquent de puissance comme Shopify et Amzaon – ont chuté cette semaine.
En Europe, où les taux d’infection de la COVID-19 s’amélioraient depuis des mois, le nombre de cas quotidiens plus élevés dans plusieurs pays, dont la France, l’Allemagne et l’Espagne, a pesé sur le sentiment des investisseurs.
Les actions de Hong Kong ont chuté après que les États-Unis aient suspendu leur traité d’extradition et mis fin au traitement fiscal réciproque avec le territoire.
Du côté du Japon, le pays a indiqué que son produit intérieur brut (PIB) avait chuté de façon record au deuxième trimestre. Cependant, une baisse inattendue des commandes de machines en juin et une activité commerciale plus faible ont entraîné une sous-performance des actions de Tokyo.
Les élections américaines à l’automne risque d’amener de la perturbation sur les marchés au courant des prochains mois. Une élection de Joe Biden pourrait annoncer le démantèlement des aides fiscales mise en place par Trump pour aider les entreprises.
Bien que l’on ait tendance à dire que les Républicains ont des politiques fiscales qui encouragent les entreprises et la croissance des marchés boursiers, les statistiques depuis la présidence de Hoover prouvent le contraire.
Les statistiques nous montrent que seulement trois présidents ont eu des rendements négatifs durant leur présidence ce qui est très peu. Résultat par contre beaucoup plus surprenant, c’est que l’économie et les rendements boursiers sont de très loin supérieurs avec 13% pour les démocrates contre 5.2% pour les républicains.
Comme les dernières semaines, voici les différentes présentations de gestionnaires de fonds que vous pouvez écouter :
Alors que les vacances de la construction viennent de commencer, notre info-lettre hebdomadaire depuis le début de la crise du COVID-19 va prendre une pause bien méritée.
Nous devrions recommencer notre communication durant la semaine du 24 août 2020. Nous évaluerons à ce moment là si nous continuons sur une fréquence hebdomadaire ou si nous diminuons la fréquence de nos communications. Si vous avez des suggestions ou commentaires sur la fréquence que l’on devrait adopter, n’hésitez pas à communiquer avec nous.
Finalement, soyez assurés que si un événement majeur devait se produire durant cette période, nous communiquerons avec vous pour vous tenir au courant et vous offrir un avis sur la situation. Entre temps, nous restons disponibles pour répondre à vos questions et faire le suivi de vos demandes.
Bon été à tous!